Semaine 48

Semaine 48

Bonjour à tous,

On a enfin eu un peu d’eau , c’est toujours insuffisant mais avec les températures plus basses de ces jours, la végétation va arrêter de pomper, et ces pluies seront un peu mieux stockées dans les sols. Il y a beaucoup de plantes qui ont pris la sécheresse pour un hiver, et qui se sentant au printemps, repoussent et refleurissent.

Pour le moment il n’a pas gelé ici, mais les petits matins sont frais et humides, tout ce qu’on aime pour commencer les journées. Et il fait bon rentrer le soir au coin du feu !

Nous avons commencé les désherbages des carottes, qui ont été semées en septembre et seront récoltées en avril. Là elles sont toutes petites, elles ont deux feuilles, et c’est maintenant qu’elles seraient pénalisées par les mauvaises herbes, tant par le manque de nutriments que par le manque de lumière. Et l’hiver l’humidité au sol est importante, s’ il y a des mauvaises herbes, ça ventile moins bien, avec des risques plus importants de moisissures. Donc on désherbe, les carottes, l’ail, les oignons blancs pour avril, les blettes, les salades, les derniers fenouils…

et puis ça fait prendre un peu d’exercice aux campagnols qui sont tentés de s’installer sous les serres…

On a eu deux passages à quelques semaines d’intervalle de la machine à composter le fumier, il va être prêt, et déjà il va falloir penser à l’épandre sur les parcelles où il y aura les légumes de printemps et les pommes de terre. On attend les conditions favorables, soit des sols plus secs, ou alors bien gelés, en gros qui soient capables de porter le tracteur sans s’affaisser.

Nous continuons de tailler les arbres pour les mettre au gabarit du filet, ça a bien avancé, et maintenant il reste tous les autres, ceux qui ne seront pas couverts, et les arbres qui sont déjà sous des filets. De quoi s’occuper encore un peu !

Les abeilles sortent un peu moins maintenant mais dès qu’elles peuvent, elles rentrent du pollen, c’est le signe qu’il y a encore des larves à élever, c’est pas étonnant, avec les frelons les colonies sont faibles. Elles cherchent à avoir une taille suffisante pour passer l’hiver. J’ai visité toutes les ruches en fin de semaine dernière, et elles avaient bien mangé le premier pain de « candy », et certaines m’ont même reproché d’avoir un peu traîné!

Et je salue le retour du rouge-gorge, qui vient me tenir compagnie dans le bâtiment. Ce n’est probablement pas le même petit gars que l’an passé, il est plus timide, moins bavard aussi. Pas folle la bête, il a trouvé la réserve de grains pour les poules. Au printemps il va être tout grassouillet !

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