Semaine 5
Bonjour à tous,
La nature ne semble pas trop s’emballer malgré ces jours bien doux, peut-être que les plantes savent…
Il y a bien quelques petits signes de préparation du printemps, les bourgeons des arbres fruitiers ont légèrement gonflé, les pissenlits commencent à pousser, mais rien de très significatif pour l’instant.
On a commencé à tailler les fraises, et on trouve des fruits presque rouges qui ont passé la période froide sans dommages. On enlève les feuilles, les fraises, les fleurs, les stolons, les mauvaises herbes, pour ne laisser que le cœur et les toutes jeunes feuilles. Et on découvre qu’il y a des pucerons bien cachés. En évacuant toute cette végétation, on nettoie déjà beaucoup.
Et comme il fait soleil, ce n’est pas vraiment une corvée, certaines années nous ont vu faire ces mêmes soins dans le froid mouillé, un ressenti très différent !
Les groseilles ont été taillées elles aussi, il s’agit d’enlever le vieux bois pour privilégier les fruits sur les jeunes rameaux. L’idée est d’enlever 1/3 du bois chaque année, de désherber également, et là on parle d’orties, et puis de rattacher les branches avec une ficelle.
On a prévu un peu de désherbage sur les premiers petits pois, parce qu’on va bientôt leur mettre un filet d’escalade, ils ont commencé à grandir. Sans filet, ils tombent et s’emberlificotent entre eux, ce qui ne facilite pas les récoltes…
Avec les travaux de l’hiver viennent les doux parfums de fumier, et les fragrances de 2024 sont plus intenses que d’habitude. Difficile de savoir comment les vaches ont réalisé cette performance, mais la pluie serait la bienvenue sur les parcelles qui ont été « engraissées » pour atténuer l’odeur de campagne.
En attendant le froid les abeilles sortent, viennent aux abreuvoirs, mais là également on sent que c’est maîtrisé. Au plus chaud de la journée on les entend, mais à peine, alors que lorsqu’elles ont décidé de faire venir le printemps, c’est les grandes orgues dans le rucher.