Semaine 4

Semaine 4

Bonjour à tous,

Nous commençons tout doucement à préparer la belle saison, les plantations ont commencé,

et les premières patates sont plantées depuis peu. Comme chaque année, c’est celles qui donnent des cheveux blancs à Eric, puisque elles peuvent geler, et c’est donc elles que l’on couvre, que l’on découvre, puis recouvre avec des voiles, les P17 (17g / m²)….

On commence à penser aux fraises, puisqu’il va falloir les tailler avant de les couvrir elles aussi.

Ces journées avec du soleil nous ont permis de découvrir les légumes sous serre, comme les blettes, les épinards, les petits pois, les salades ; ça permet de les aérer et ils s’en portent plutôt mieux. Les voiles qui les protègent font un micro climat favorable aux moisissures, mais également aux pucerons, il y en a quelques uns, et aux campagnols.

Les campagnols ont découvert que les artichauts sont particulièrement délicieux, et il était temps qu’on s’en rende compte. Ils sont au milieu d’un champ où on va moins à cette saison, du coup ils sont tranquilles. On a installé des perchoirs à rapaces pour parer au plus pressé, et la chienne va devoir justifier ses croquettes si ce n’est pas suffisant.

Les campagnols mangent la racine par dessous, jusqu’au cœur de la plante, et laissent les feuilles sur le sol, ni vu ni connu…

Eric a profité des matins froids, lorsque le sol était bien gelé, pour commencer à épandre le fumier sur les parcelles qui vont être plantés en pomme de terre et en légumes en cours d’année.

Les abeilles sont bien sorties aujourd’hui, on peut supposer que les reines pondent un peu puisque les abreuvoirs ont été bien fréquentés, c’est qu’il y a des biberons à préparer! Hormis de l’eau, elles n’ont pas grand chose à ramener à leur ruche, il n’y a pas encore vraiment de fleurs, et même les noisetiers n’ont pas encore déployé les chatons. Mais en principe elles avaient fait des réserves de pollens en automne, pas folles les abeilles !

C’est comme si nous faisions des confitures pour nos arrières-arrières petits-enfants ; un travail pour un objectif optimiste et désintéressé, et certainement au-delà de leurs capacités de projection dans le futur à n’en pas douter !

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