Semaine 6

Semaine 6

Bonjour à tous,

On sait bien que des jours froids nous attendent encore, c’est inévitable, et probablement souhaitable, mais on est comme les oiseaux, on sent le printemps qui s’approche.

Alors on plante, des salades, épinards, oignons blancs, des pomme de terre, et des framboises.

A cette saison, l’irrigation n’est pas encore revenue, les risque de gel dans le système sont trop importants ; du coup il reste l’eau potable. Heureusement qu’à cette saison, il n’est pas nécessaire de mettre beaucoup d’eau, et finalement c’est la condensation chaque matin qui arrose les petites salades.

Eric commence à préparer les sols pour les cultures de printemps, le fumier a été mis,

et la taille des vergers a repris, c’est le tour des jeunes pêchers et abricotiers. Et là on se rend compte un peu tard que certains sont morts, merci les chevreuils qui viennent se frotter les cornes sur les troncs, arrachant l’écorce. Si on s’en rend compte assez vite, il est possible de les sauver en faisant des cataplasmes à l’argile, ça fonctionne très bien. Mais voilà, on a pas bien surveillé…

Et nous avons couvert les serre de fraises pour les faire démarrer un peu plus vite. C’est un chantier qui mobilise des bras, il faut être au moins quatre personnes pour monter le plastique sur les arceaux, et ça n’est possible que s’il n’y a pas de vent, il y a des précédents malheureux et formateurs… Les fraises ne sont pas toutes taillées encore, mais maintenant qu’elles sont à l’abri on va être plus motivés pour s’occuper d’elles. Et dès que c’est terminé, on arrose un bon coup, une couverture, un bisou et hop, c’est parti.

Les abeilles se sont reconfinées après ces jours où elles sont bien sorties, c’est la saison un peu risquée pour les colonies. Les populations sont faibles, les réserves aussi, d’où la nécessité d’être vigilant sur la nourriture d’appoint. Mais les noisetiers sont en fleur, et si ça n’est pas très spectaculaire pour le passant qui passe, l’apiculteur y voit la couleur du printemps de toutes ses antennes !

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