Semaine 47

Semaine 47

Bonjour à tous,

On a déjà trouvé notre train-train d’hiver, avec la préparation du marché et de l’AMAP en début de semaine, et la préparation du printemps dans ce qu’il en reste. On continue d’enlever les tomates, c’est presque terminé, les poivrons s’accrochent à leurs racines, pourtant leur fin est programmée…

Ensuite on démonte les ficelles, les piquets, les bâches. Comme les bâches et les ficelles sont réutilisées d’une année sur l’autre, on va les désinfecter. Tout dans la baignoire  ! Ça évite de transmettre les pucerons, les araignées rouges, les trips et tous leurs copains, ainsi que les champignons comme la verticilliose, les virus…

On constate qu’en le faisant, on a toujours les maladies, mais avec bonne conscience ! Il est plus facile de dire que c’est la faute de la météo, du sol, des plants, …

Chaque semaine nous mettons en place des endives pour le forçage, c’est déjà la troisième semaine, et elles ont rarement été aussi moches…les premières semaines sont toujours un peu compliquées, la pièce n’est pas à la bonne température, l’hygrométrie est insuffisante, et les racines n’étaient pas très saines. Il y a probablement une mauvaise adéquation entre la variété, mais en bio on a pas le choix, et la saison de forçage…Normalement on commence à les récolter la semaine prochaine.

On a avancé dans la taille des vergers, un peu les poiriers, un peu les cerisiers. Ce n’est pas selon l’humeur du moment, pas de ça ici, mais il est plutôt question d’organisation du travail. Les poiriers sont à St Laurent, on y va pour des demi-journées complètes, quant aux cerisiers ils sont à Rontalon, il est possible de monter au verger pour terminer une matinée par exemple.

Les poiriers semblent avoir peu de bourgeons à fruits pour l’an prochain, mais on va pas s’inquiéter trop vite, étant donné que cette année ils étaient couverts de fleurs et qu’on a presque rien récolté…si ces maigres bourgeons s’accrochent, sur un malentendu…

Les cerisiers doivent être taillés pour qu’on puisse les équiper en filets anti-mouche. Ça leur fait un peu mal, parce qu’ils avaient pris leurs aises, certains sont déjà vieux et rigides, mais c’est la condition qu’on leur pose : soit une taille sévère au gabarit, puis un passage en bio, soit la tronçonneuse au pied… C’est plus facile que la peste ou le choléra comme référendum!

La chasse aux frelons asiatiques est toujours ouverte, et les collègues apiculteurs et moi continuons d’en attraper chaque jours. On a dû mettre des protections sur les ruches pour les empêcher d’y entrer, ils avaient trouvé que finalement c’était plutôt bon, le candy qu’on donne aux abeilles ! Comme c’est dans l’adversité qu’on progresse, on devient de plus en plus malins pour défendre nos abeilles, en connaissant mieux la biologie des frelons, pour adapter les pièges. Et ça nous oblige à lutter ensemble. Un mal pour un bien ?

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