Semaine 49

Semaine 49

Bonjour à tous,

La taille des arbres avance, petit à petit, on travaille dans les cerisiers pour les mettre au carré. Il va bien falloir qu’ils rentrent dans les filets anti-insecte au printemps. Mais c’est une taille un peu brutale, il faut bien le reconnaître…

Nous avons commencé les endives, et c’est pas bien joli, pas de quoi être fiers de nous … Les racines que nous avons forcé étaient issues de chez nous, et manifestement le climat ne leur convient pas. Trop chaud sans doute.

Le soleil a brûlé le bourgeon central, celui qui est destiné à produire le « chicon ». Et comme une plante c’est plus malin qu’on ne le pense, elle possède des bourgeons de secours. A l’image d’un sapin, la pousse centrale inhibe les latérales, et si on lui coupe la tête, les branches latérales se redressent pour prendre la relève. Et l’endive est un tout petit sapin !

Alors la cueillette est un peu compliquée, et nous avons pas mal de  petites endivettes effilées.

C’est un peu plus long à préparer, et le rendement est poin poin poin….

On fera mieux lorsque les racines viendront de leur berceau dans le Nord, à n’en pas douter. L’approvisionnement en racines bio a été longtemps compliqué, les producteurs français ne désirant pas se certifier, mais depuis deux ans on a un producteur attitré, dans la Somme. On espère que les parcelles ne sont pas inondées…Nous sommes groupés en association pour faire venir ces racines, ça permet de faire venir des camions complets, et d’échelonner les arrivages. Nous n’avons pas tous des capacités de stockages importantes, et les endiviers du nord qui sont des grosses structures, nous regardent avec un peu plus de considération lorsque nous parlons en camions plutôt qu’en caisses…

J’ai fais un petit tour dans les ruches cet après midi, pour les nourrir. Il faisait vraiment frais, d’où l’obligation d’être très rapide, mais certaines n’avaient plus que la barquette à manger, et c’est indigeste…Globalement les populations sont faibles, je regrette de n’avoir pas suffisamment réduit les volumes intérieurs, pour qu’elles aient moins grand à chauffer. C’est simple à faire mais la période idéale pour ce travail est chevauchée par les grandes manœuvres d’automne ; et certaines ruches occupant encore pas mal de cadres en octobre, on hésite à les réduire.

On verra dans l’hiver, un jour un peu doux c’est encore possible.

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