Semaine 45
Bonjour à tous,
Nous continuons de terminer cette saison, en ayant fini de rentrer les légumes sensibles au gel, et c’est maintenant terminé avec les radis noirs qui sont à l’abri.
On a encore quelques tuyaux qui trainent, des sacs de sables qui nous ont servi à caler les bâches et les différents filets de protections contre les insectes. Il s’agit maintenant de faire de la place à l’intérieur pour tout ce matériel, et de trier ce qui est réutilisable, de ce qui va partir au recyclage.
Et puis on a été « déterrer » la chaudière, et les premières betteraves sont cuites. Les poules sont très contentes de pouvoir manger les patates qu’on leur fait cuire en même temps, en espérant qu’elles nous remercieront avec des œufs. Les jours courts ne les rendent pas généreuses, et même la poule qui se ballade reste le plus souvent à l’abri. Elle est triste de n’avoir plus de tomates à tester…
Nous avons profité d’une accalmie du vent pour recouvrir la serre des fraises qui s’était envolée lors de la première tempête, mais c’est trop tard pour les fraises qui étaient à découvert, à la pluie. La saison est terminée !
Eric passe encore pas mal de temps dès que c’est possible à semer les engrais verts, lorsque les légumes sont rentrés, il travaille le sol pour décompacter et enterrer la végétation qui reste, puis il sème du seigle avec de la féverole et de la vesce. C’est un peu tard pour les légumineuses, mais sur un malentendu …
Les ruches ont été visitée cette semaine, l’une d’entre elles qui était devenue agressive a fini de souffrir, la reine devait être morte cet été, et elle n’a pas été remplacée. Je ne l’aimais pas, elle était capricieuse et pas productive, alors c’est pas bien grave. A contrario des parents, l’apiculteur peut afficher ses préférences, faire du chantage, sans avoir à se justifier 30 ans plus tard. Je déconseille cependant la fessée, sous peine de se faire attaquer!
Les oiseaux se rapprochent des mangeoires, les mésanges et les moineaux ne sont jamais loin, mais le rouge gorge s’est montré, ainsi qu’un chardonneret qui faisait le malin, minuscule, sur un piquet pour les rapaces. J’ai également croisé un troglodyte mignon, mon préféré, en goguette dans une haie.