Semaine 30
Bonjour à tous,
Cette période un peu plus calme sur l’exploitation est la bienvenue, et a bien y regarder elle n’est pas si détendue …Le marché est quelque peu déserté, et nous faisons des arbitrages sur les récoltes, en arrêtant de ramasser, des haricots et des courgettes. On peu stocker un peu mais la rentrée est encore loin, et on ne va pas garder des courgettes pendant 5 semaines.
Le problème lié à cette année très en avance sur la saison se pose maintenant, un peu plus tôt que les autres années, et sur des produits que l’on est obligés de récolter, comme les tomates, les fraises et les framboises.
On va essayer de transformer une partie des tomates en jus, avec toutes les complications inhérentes liées au label bio.Et les fruits vont être proposés pour la confiture.
Nous faisons toujours pas mal de désherbage, pour conserver notre souplesse ; et il ne faut pas trop rester longtemps sans passer dans les légumes, puisque l’irrigation, qui à n’en pas douter, un jour fera pousser uniquement les choses utiles, n’est pas encore discriminante, et toutes les plantes en profitent.
Nous avançons dans l’éclaircissage des pommes, la grêle de début juin a fait des pocs, et comme les arbres sont plutôt chargés, que la saison est sèche, il est préférable de passer du temps à faire tomber des fruits moches. On est déjà dans la période de la croissance des pommes, où le nombre de cellules n’augmente plus, mais à partir de maintenant elles grossissent. Leur calibre est déjà déterminé. Et on aurait dû faire ça plus tôt…
Effet inverse chez les abeilles, puisqu’elles voudraient récolter et qu’elles n’ont plus grand chose à se mettre sous la dent. Elles sont sur les pauvres fleurs de plantain le matin, pour récolter le pollen, et les courgettes et les framboises pour le nectar. C’est le moment dans l’année où elles sont parfois tendues, agressives, d’autant plus que les frelons sont assez nombreux. C’est pas le moment d’aller faire les malins devant les ruches…
Les oiseaux sont aussi en vacances à la mer, on en voit peu, excepté les rapaces, avec des visites de jeunes d’espèces non nicheuses. Ils ne sont pas tous identifiables, trop haut, trop loin, mais on a réussi à déterminer un Circaète Jean Le Blanc, prédateur des serpents, en repérage. Très bel oiseau, cri un peu pénible, entre la mouette et la porte qui couine…