Bonjour à tous,
On va encore rêver de pommes de terre toute la nuit, après une après midi consacrée à la récolte.
Et c’est pas fini ! On doit faire vite maintenant, puisqu’après la grêle de mi-août elles ont perdu toutes leurs feuilles, et que le sol étant à découvert, de l’herbe s’est installée, ce qui complique la récolte. L’herbe fait des masses de racines qui emprisonnent les patates, et c’est toute une affaire de trier tout ça.
Il reste encore des pommes à récolter, un peu de Pinova, de Melrose et d’Idared, qui avaient besoin de rougir encore, et cette fois c’est bon, les températures plus fraîches, et l’humidité ont relancé un peu les arbres. Du coup elles ont bien grossit.

On a récolté presque tous les coings, les betteraves rouges sont entamées, et Eric a enlevé les feuilles des patates douces. Depuis c’est la panique chez les campagnols, puisque maintenant ils sont visibles du ciel, et surtout beaucoup plus accessibles pour les chats.
Les patates douces sont apparentées par la grand mère à nos liserons, avec le même type de végétation, quelque peu tapissante et embrouillée, et avec le grand père qui était probablement sous amphétamines. Une sorte de jungle, un paradis pour les souris.
On va devoir faire un peu de chirurgie réparatrice sur tubercule pour les rendre présentables…
Je crois que les hirondelles sont enfin parties, elles ont eu du mal comme il y a peu d’insectes cette année, les frelons ont tout mangé, et sans doute elles avaient peu de réserves de graisses.

Il y a enfin un peu moins de frelons vers les ruches, ou c’est que les abeilles ont senti l’urgence, mais ces jours elles sortent beaucoup plus, et c’est un bonheur de les entendre à nouveau.