Bonjour à tous,

Nous frôlons la date officielle du printemps avec un temps idoine, de quoi en rassurer certains ?

Mais il y a toujours un certain non emballement des plantes et des bestioles en général. On voit bien les premières coccinelles, syrphes, mouches ; les abeilles sauvages ont commencé leur ballet autour des nichoirs, c’est essentiellement des osmies, et les premiers pucerons sont arrivés eux aussi…

Le chêne qui surveille les ruches est en train de perdre ses feuilles de l’an dernier, signe que ses bourgeons sont gros et vont s’épanouir très bientôt.

Alors on plante, des salades, des épinards, des oignons blancs, les classiques,

des oignons jaunes et rouges, la première série,

des patates douces, un essai précoce,

des fraises, pour récolter dans l’été,

quelques rangs de pomme de terre,

on regarde fleurir les petits pois, les groseilles, les premières fraises, les vergers,

et pousser tranquillement les tomates semées la semaine dernière,

on regarde avec un soupçon d’angoisse toutes les orties à désherber dans la rhubarbe,

et pousser avec un peu plus d’énergie les pleurotes,

et du désherbage, toujours, manuel ou mécanique…

Les busards St Martin sont réunis, la demoiselle est arrivée de migration depuis peu, et ça n’est pas une bonne nouvelle pour les campagnols. Elle est de plumage plus discret que le mâle, qui est gris perle avec les pointes d’ailes noir, alors que la dame est brune méchée, mais le vol est identique, plané, gracieux, ondulant. Un dilemme visuel, l’oiseau ou la carotte ?