Semaine 31
Bonjour à tous,
On peine un peu à se relever après de fortes séances de désherbage, et c’est pas fini ! On a fini les petites carottes, les endives et les panais, et maintenant il y a encore des carottes qui vont être à désherber, celles qui vont faire la première partie de l’hiver.
Les tomates aussi nous occupent un peu, notre tailleur en chef est allé voir le soleil d’ailleurs, tandis que d’autres reviennent voir le soleil d’ici, on est heureux de les retrouver.
Les pêches de vigne se sont un peu énervées cette semaine, comme chaque année elles nous prennent au dépourvu. On va les voir et elles se présentent dures, et 3 jours après, elles sont bien mûres, voire trop mûres. C’est une belle variété, bien blagueuse, bien juteuse, bien rouge.
Les abricots vont se terminer dans quelques jours, on est dans les Bergeron maintenant, et là c’est les pinces-oreilles qui nous font des misères, en les attaquant, non pas tellement par faim, mais par soif, et lorsqu’il y a un petit trou, les guêpes viennent continuer les dégâts. Pour briller dans les dîners, on les nomme forficules, c’est pas facile à caser, mais effet garanti !
On voit moins les rapaces ces derniers jours, quelques milans sont par ici. Comme ils ont l’air d’être passé dans un ventilo, avec leurs plumes manquantes pour cause de mue, peut-être se cachent-ils ?
Et nos rouge-queues sont toujours au nid dans le bâtiment pour quelques jours encore, les parents se démènent pour les nourrir. S’ils avaient misé sur la discrétion au début, on peu affirmer que c’est bien terminé. Lorsque nous travaillons dans le bâtiment, les parents nous harcèlent au rythme d’un cri à la seconde, ce qui nous fait passer du sourire à l’agacement assez vite, puis à la négociation, et enfin à l’évocation à voix haute des risques encourus par la bestiole minuscule, mais trop haut perchée…