Bonjour à tous,

Nous espérons un peu plus d’eau encore, même si ces petites averses sont les bienvenues, elles continuent d’entretenir la végétation, nous libérant du temps à ne pas arroser. Et pour le moment, toujours pas de grêle.

Lorsqu’on a l’irrigation comme nous en avons la chance, le travail ne se limite pas à ouvrir et fermer des vannes, mais c’est beaucoup d’organisation, puisque toutes les cultures ne demandent pas les mêmes quantités d’eau, et que le réseau ne permet pas d’arroser tout en même temps. Et puis il y a des tuyaux qui pètent, des

raccords qui se désaccordent, des arroseurs qui n’arrosent plus…C’est à coup sûr des cris et des invocations au pti Jésus qui n’y peut rien!

Le désherbage des carottes, chantier permanent, se poursuit sur deux séries, et il est urgent de passer également dans les endives.

On est sur une semaine de plantations, des salades, fenouils, brocolis et choux-fleurs, les derniers concombres, et le dernier basilic. Mais aussi les derniers semis de courgettes pour la fin de la saison, ainsi que les ultimes haricots, ces deux légumes aléatoires à cause de leur propension à geler de peur.

Et nous avons terminé la plantation des poireaux, ça y est, on va pouvoir ranger la machine. Il n’y aura plus qu’à les désherber !

Les petites perdrix sont toujours par ici, bien cachées dans le seigle, à l’abri des rapaces. Pas des chats malheureusement, qui rôdent. C’est l’occasion pour la chienne de leur donner de l’élan, elle ne respecte que les chats de la maison…

Les hirondelles n’ont pas niché ici, mais il y a de belles quantités de jeunes qui viennent se nourrir en groupe au dessus des champs, ainsi que des martinets noirs, qui sont d’ordinaire plus citadins.

Le nid d’hirondelle qui est dans le bâtiment depuis quelques saisons héberge une couvée de rouge-queue. Les petits sont nés depuis samedi ou dimanche, et les parents sont très discrets ; c’est une espèce qui est plutôt bruyante en temps normal, le père est capable d’insulter le chat pendant des heures s’il est trop près de leur nid, tandis que la mère fait l’oiseau blessé quand on s’approche.