Semaine 8
Bonjour à tous,
Une semaine entre chaud et froid, entre sec et pluie annoncée… Du coup on ne s’emballe pas à dé-protéger trop vite les légumes, mais il faut bien accompagner les températures qui sont chaudes sous serre dans la journée, et heureusement l’irrigation commence à revenir. On a pu arroser les fraises qui sans cela auraient pris leur temps pour démarrer et fleurir, les petits pois qui ont commencé à trouver un sens à leur vie,
et les salades, les épinards, etc.
Un peu d’eau est très profitable à nos insectes auxiliaires, comme les syrphes. Ce sont des sortes de mouches à l’allure de guêpes qui ont des larves à l’allure d’asticot, moches mais amateurs de pucerons. Leur physique les rends sensibles aux variations d’humidité, ils préfèrent que ce ne soit pas trop sec.
Quant aux coccinelles, elles ne sont pas encore très actives, elles ne se reproduisent bien que si les températures sont un peu plus hautes.
Avec l’irrigation qui revient, reviennent les fuites, et les tuyaux qui pètent, la surprise est toujours au rendez-vous, puisque chaque année maintenant de nouvelles portions sont à refaire. En urgence, toujours, sinon c’est pas rigolo !
Ces jours sont placés sous le signe de la patate, ascendant patate, puisque nous avons planté les premières pomme de terre dehors, avec des couvertures, et c’est une étape dans la saison,
et les premières de l’année qui sont sous serre ont commencé à sortir de terre, elles font une dizaine de centimètres déjà, et elles sont particulièrement sensibles au gel, le risque de cheveux blancs est élevé !
La taille des vergers n’est pas terminée, mais ça avance, on a commencé les abricotiers et les pêchers du verger de Rontalon qui est en haut de la montagne, et on va commencer les vieux cerisiers, qui ont besoin d’être un peu malmenés pour refaire du bois jeune. Ils sont bien gansés de lierre, c’est joli mais on ne peux pas se laisser déborder, puisqu’en une saison les arbres seraient recouvert. La surface foliaire serait concurrencée, et on perdrait la « lisibilité » de l’arbre pour tailler. Et les fruits sont moins sensibles à la pourriture lorsqu’ils sont bien aérés. Mais quel boulot d’enlever tout ça !