Bonjour à tous,

En attendant la pluie, nous continuons de préparer la saison, les gelées du matin nous arrangent, elles évitent l’emballement de la végétation.Il n’y a rien en fleur encore dans les vergers, ni dans les fraises. On prend notre souffle !

On taille des fraises, on mets des bâches pour faire de l’occultation en prévision des semis de carottes du mois d’avril, on a semé une nouvelle série de pommes de terre sous une serre, et on a avancé dans la taille des pommiers. C’est presque fini, et ensuite il reste les pêchers, les abricotiers, les pruniers.

Les cerisiers aussi, mais une partie a été taillée de manière un peu radicale, à ras du sol. Dans l’optique de passer en bio, il ne faut garder que le minimum nécessaire, on ne peux plus avoir des fruits non récoltés sur les arbres, qui seraient des réservoirs de mouches des fruits. On a fait de l’eugénisme, en coupant en priorité les arbres vieux et abîmés…. C’est moche parfois l’agriculture …

Les abeilles sortent dès que c’est possible, vers 8 ou 9°, pour chercher de l’eau, et un peu plus tard/chaud pour le pollen. A cette saison elles n’ont aucun intérêt pour le nectar, à l’origine du miel, mais elles visitent les noisetiers, les premières fleurs de véronique ( petites fleurs bleues) et de quelques arbres ornementaux qu’on a plantés pour elles.

Les bourdons commencent à sortir, et même une toute première abeille charpentière. J’attends les frelons de pied ferme, les pièges sont installés, comme me l’a conseillé un apiculteur. Il faut agir très tôt, massivement, pour piéger les fondatrices. La recette secrète : bière BRUNE, vin blanc, sirop de cassis, et avec des petits trous dans le piège pour laisser échapper les mouches et autres bestioles, les populations d’insectes sont fragiles et nourrissent les oiseaux.

Et j’ai vu le premier Busard St Martin hier, déjà revenu de migration, mais très mal accueilli par nos nombreuses corneilles. Du coup il est allé voir plus loin si l’herbe est plus verte.