Semaine 18
Bonjour à tous,
Nous sommes un peu bloqués pendant ces jours très mouillés, les sols sont impraticables, et même dans les serres, l’eau est entrée et on doit attendre un peu pour planter.
Nous avons reçu nos plants de la semaine, salades, oignons blancs, et des artichauts.
Mais notre gros chantier concerne la pose des filets contre le ver de la pomme et la grêle, ou celui contre la mouche de la cerise, ce ne sont pas les mêmes. Nous avons fait des ajustements complémentaires sur ceux qui sont dans les pommiers, nous ne les trouvions pas assez efficaces avec les consignes de montage préconisées par le fabricant, avec beaucoup de dégâts à l’automne dernier.
Et nous en installons de nouveaux, notamment sur les cerisiers, puisque nous les avons inscrits à la conversion en bio. Il ne restait plus qu’eux pour que l’exploitation le soit en totalité.
Mais au préalable, nous avons posé la confusion. C’est des dispositifs qu’on installe dans les arbres, qui diffusent des phéromones sexuelles de papillons femelles. Le Chanel n° 5 du carpocapse…mais en beaucoup plus persuasif!
Les mâles sont désorientés face à ce « nuage » d’odeurs, et ils laissent les filles tranquilles. On peut rêver qu’un jour d’autres ravageurs soient éligibles à cette méthode, comme les doryphores, les moustiques, les frelons asiatiques, …et les dictateurs!!
Nous avons également profité d’aujourd’hui sans pluie pour aller récupérer une serre chez un collègue retraité, nous étions un belle équipe, et une matinée a suffit pour démonter les arceaux et les charger. On pourrait penser que c’est aussi simple, mais il y a beaucoup de travail là dessous, le cédant avait bien dégagé la terre qui s’était accumulée au fil des ans sur un côté (40 ans quand même !), et il avait déjà démonté des éléments à l’avance. Il nous a dit être heureux qu’elle retrouve une nouvelle vie, elle devrait être réinstallée chez nous dans l’été. Et comme dans l’équipe ils étaient 3 Paul, son nom est trouvé !
Les abeilles ne peuvent pas travailler dans de bonnes conditions, elles ont mangé toutes leurs réserves. L’apicultrice a été bien inspirée de se mouiller intégralement dimanche en allant les nourrir, certaines seraient mortes d’attendre plus longtemps. Peut-être vais-je même grandir un peu ?